Sérigraphie, 1968
Signée à la main par l'artiste et numérotée 48/75
Éditeur : Niki de Saint Phalle
Imprimeur : Albin Uldry (Bern)
Catalogue : [Chenivesse 22, p. 41]
59.00 cm. x 74.00 cm. | 23.23 in. x 29.13 in. (papier)
59.00 cm. x 74.00 cm. | 23.23 in. x 29.13 in. (image)
Papier glacé
Dans Sexy Sweet Clarice, la Nana se fait plurielle, protéiforme, presque divine. Elle apparaît tour à tour en maillot de bain, en robe, en déesse, ou encore transformée en arbre — comme autant de métamorphoses possibles du féminin. Autour d’elle, un dragon s’invite dans la composition, figure de menace latente “Don’t let the dragon eatyou up”. L’avertissement est clair : il s’agit de survivre, de résister, de ne pas se laisser dévorer.
Cette œuvre rend hommage à Clarice Price Rivers, amie intime de l’artiste et l’une des premières inspiratrices des Nanas. Les premières figures de la série portaient des prénoms : Elisabeth, Bénédicte, Gwendoline… des femmes réelles, aimées, admirées. Pour reprendre ses mots :
« Comme tu étais, Clarice, la NANA originale, tu peux à présent te considérer comme le modèle de la GRANDE DÉESSE. »
Automne 1966 « Lettre À Clarice ».
Certificat d'authenticité
Quelques plis de manipulations
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